Argent, trop cher, trop grand, la vie n'a pas de prix!

L'argent (enfin, le manque), entraîne deux types de problèmes:

-Pour les patients, la kiné engage de nombreux frais. En effet au transport vers l'hôpital s'ajoute le prix des séances, très rarement remboursées.

Au Burkina, la sécurité sociale est peu présente et très peu de personnes peuvent se permettre d'avoir une mutuelle. (Nous espérons avoir plus de renseignements à ce sujet en consultant le ministère de la santé. Les fonctionnaires et les retraités bénéficieraient d'un régime spécial...)

Sachant que le salaire moyen d'un fonctionnaire est de 50 000 FCFA (76,33 euros) et que les 10 séances de kinés coûtent 12 000 FCFA (18 euros), on se rend compte que la kiné est un luxe que beaucoup ne peuvent payer.

-Les kinés, de leur côté, doivent faire face au manque de moyens matériel et à la pauvreté des locaux, ce qui ne permet pas une rééducation optimale. Ce déficit est dû au manque de fonds mais aussi à un manque de volonté.

Par exemple, aucune canne tripode alors que beaucoup d'hémiplégiques en auraient besoin, pas de table de verticalisation, barres parallèles non réglables, pas de tapis de sols, locaux trop petits...