some problems

Aprés une semaine de stage, nous avons pu constater divers problèmes auxquels les kinés burkinabè étaient confrontés.

Pour commencer, la kiné n'est pas du tout connue par la population.                                                                                                                  

Les medecins ne sont pas non plus sensibilisés lors de leurs études, ce n'est donc pas dans leurs habitudes de prescrire des séances et, lorsqu'ils le font, c'est bien souvent trop tardif! En effet, les patients arrivant à un stade avancé de leur pathologie, les chances et la rapidité de récupération sont diminuées; le kiné doit ainsi adapter sa rééducation.

Au burkina le medecin est considéré comme le détenteur du savoir auquel se réfèrent les patients, ainsi les conseils d'autres personnes ne sont pas forcement écoutés. Les medecins seraient donc les premières personnes à sensibiliser à la kiné.

D'autre part, dans l'opinion générale, les soins se font par des medicaments, l'intéret de la kiné est donc plus difficilement compris.

Un autre probleme est celui du transport. En effet au Burkina beaucoup de gens vivent loin de l'hopital, dans des villages isolés ou des quartiers éloignés, et ne disposent pas de moyen de locomotion propre. Ainsi le déplacement plusieurs fois par semaine en salle de kiné devient alors trés difficile.