La kinési dans un centre privé catholique

Bon. Notre article est un peu "protocolaire, là", comme on dirai par ici...

Vendredi 10 juillet, visite du centre médical St Camille (centre privé catholique) à Ouaga.

Il comprend différentes structures dont une unité pour les enfants dénutris, un laboratoire, une pharmacie, une échographie...et enfin, un service de kiné !
Après moultes et moultes salutations, nous sommes allés rendre visite aux kinés.

La salle de kinési, ouverte depuis un an, était relativement spatieuse et bien équipée, à notre grand étonement. Cela dit, la plupart du matériel provenait de dons...mais pas forcément de dons utiles !
Il y avait un kinési et son stagiaire ainsi que deux stagiaires québécoises. La saison des pluies ayant commencée, les patients ont fondus (il ne sont pas venu, quoi)
Officiellement, les séances sont chères (3500 Fcfa par adultes, 1500 par enfant, sachant qu'un instit gagne environ 100 000 Fcfa par mois). Officieusement, les kinési font des séances gratuites pour les plus démunis sans en informer le centre.

L'éducation des familles aux gestes thérapeutiques ne se fait pas de peur que le geste soit mal reproduit (du fait de mauvaises expériences antérieures: une maman voulant masser son fils lui aurai cassé le bras...)
La tradithérapie: le kinési pense qu'un tradithérapeute ne peut en aucun cas remplacer sa pratique.
La douleur: ici aussi, comme ils ont pu l'observer l'an dernier, la douleur signe l'efficacité. Cela dit, d'après le kinési (qui a fait ses études au bénin): "j'ai appris la règle de la non-douleur et je l'applique."

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